Le changement climatique impacte déjà les cultures avec des réductions de rendement et de qualité. Les effets de ce changement sont peu étudiés et peu modélisés chez les espèces potagères, rendant plus difficile la mise en place des stratégies adéquates. C’est particulièrement vrai en amélioration variétale où il est crucial de comprendre l’interaction entre les génotypes et l’environnement. Chez d’autres espèces, des approches couplant génétique et écophysiologie ont montré de bons résultats. Ce projet propose de mettre en place une approche interdisciplinaire chez la tomate, en combinant un modèle de développement de la plante et du fruit, et de la modélisation génétique. Il repose sur le phénotypage en serre d’un panel de diversité, l’utilisation de données déjà acquises sur le même matériel et la simplification d’un modèle écophysiologique déjà utilisé dans différentes études. L’idée est d’identifier les paramètres du modèle présentant de la variabilité génétique et d’utiliser cette variabilité pour simuler la croissance de différents génotypes dans différents scénarios environnementaux. A long terme, ce projet permettra de faire avancer la notion d’idéotype de tomate tolérant aux stress abiotiques.